Warcraft III: Reforged
Warcraft III Reforged : Résumé de l’histoire d’Azeroth jusqu’à Warcraft III
Pendant la soirée, Blizzard a publié un nouvel article présentant aux nouveaux adeptes du lore de Warcraft III son histoire que vous découvrirez entièrement à partir du 29 janvier.
L’article en lui-même parle de l’histoire même des trois licences Warcraft parues entre 1994 et 2003.
Le conflit est inévitable lorsque le « très grand méchant » de la saga décide de s’immiscer dans les affaires d’un monde jusqu’alors paisible. Dans une série intitulée Warcraft, on peut sans crainte affirmer que le conflit est une nécessité. Or, une guerre entre le bien et le mal n’est jamais manichéenne quand des déités jouent avec la vie des mortels. Lorsqu’un titan déchu détenteur d’un pouvoir sans limites et investi d’un désir d’éradiquer toute vie dans l’univers ordonna la corruption des Orcs, ces derniers s’engagèrent sur une voie qui devait inévitablement aboutir à une confrontation avec une nation d’Humains menant une existence prospère. C’est ce conflit cosmique qui forgea l’identité d’Azeroth telle que nous connaissons aujourd’hui.
Revivons ensemble l’histoire de Warcraft, et préparez-vous à prendre les armes dans Warcraft III: Reforged.
Des Orcs et des Humains dans Warcraft
Autrefois le plus farouche guerrier des divins titans, panthéon d’entités astrales ayant façonné et ordonné l’univers, Sargeras finit par succomber à la corruption dévorante du Néant distordu, un plan interdimensionnel composé d’énergies chaotiques, ainsi qu’à la malice des démons qui y résidaient, tandis qu’il s’efforçait de protéger ses congénères de toute cette dépravation. Convaincu que l’unique moyen d’éradiquer la perversion qui rongeait le cosmos consistait en une purification totale, il entreprit une croisade ayant pour objectif d’anéantir toute vie dans l’univers. C’est à cette fin qu’il fonda la Légion ardente. Suite à une invasion avortée d’Azeroth 10 000 ans plus tôt, Sargeras entrevit une chance de frapper à nouveau le monde tant convoité, et prit possession du mage Medivh, prévoyant d’employer ses pouvoirs à fomenter une guerre entre deux mondes, et de précipiter ainsi la ruine d’Azeroth.
Corrompu par les murmures insidieux de Sargeras, Medivh, dernier représentant d’une lignée ancestrale de terribles mages et allié du trône de Hurlevent, orchestra en secret la chute d’Azeroth. Sur la lointaine planète Draenor, il trouva un allié en la personne de Gul’dan, un puissant démoniste. Grâce à sa magie impie, cet infâme Orc enseigna à son peuple comment manipuler l’énergie démoniaque. Son influence sur ses semblables était telle qu’il les persuada de boire le sang du démon Mannoroth, leur faisant miroiter la toute-puissance en échange de leur obéissance. Le sang démoniaque pervertit leurs esprits, transformant les Orcs en une armée assoiffée de sang et contrôlée dans l’ombre par Gul’dan et son pantin, le chef de guerre Main-Noire.
Medivh conclut un pacte avec son nouvel acolyte : contre une promesse d’ascendance à un statut quasi divin, Gul’dan devait ouvrir un portail entre le monde d’origine des Humains et sa propre planète, Draenor. Ainsi fut bâtie la Porte des ténèbres, et la Horde déferla sur Azeroth.
La Horde des Orcs assaillit les nations humaines, rasant des villes entières et ne laissant que des ruines fumantes dans son sillage. Des années durant, Orcs et Humains s’accrochèrent sans répit, chaque faction surveillant l’ennemi et attendant le bon moment pour lancer une attaque totale. Trois ans après l’ouverture de la Porte des ténèbres, la Horde marcha sur Hurlevent. Leur premier assaut fut repoussé par le commandant Anduin Lothar, et la Horde battit en retraite pour se regrouper et échafauder un plan afin de porter un coup fatal au royaume.
Pendant ce temps, Khadgar, l’apprenti de Medivh, se confia au roi Llane et Anduin Lothar, révélant que son maître était tombé sous l’influence de forces maléfiques et était responsable de l’invasion d’Azeroth par la Horde. Épaulé par Khadgar, Lothar exécuta Medivh et renvoya l’esprit parasite de Sargeras dans le Néant distordu. Gul’dan, qui s’était insinué dans l’esprit du mage avant son trépas, en quête d’informations, sombra dans un profond coma.
Le grand chef orc Orgrim Marteau-du-Destin était depuis un moment désabusé par la direction qu’avait pris la Horde sous la férule de Gul’dan et Main-Noire. Sentant qu’une occasion se présentait, il défia Main-Noire pour le titre de chef de guerre, et triompha de son adversaire.
Sous la bannière de Marteau-du-Destin, la Horde attaqua à nouveau Hurlevent. Durant le siège de la ville, Garona Miorque, ancienne alliée des Humains secrètement manipulée par le Conseil des ombres de Gul’dan, assura la victoire aux Orcs en assassinant le roi Llane, agissant sous les ordres du Conseil. Le moral des troupes de Hurlevent périt avec leur souverain, et la cité tomba aux mains des Orcs. Comprenant que la guerre était perdue, Anduin Lothar rassembla les survivants et battit en retraite sur la Grande mer.
Le vent tourne dans Warcraft II
Lothar et les rescapés de Hurlevent fuirent en direction du nord, où ils implorèrent l’aide de Terenas Menethil II, monarque du puissant royaume humain de Lordaeron. La présence des réfugiés était une preuve irréfutable de la menace que représentait la Horde ; ne pouvant nier l’existence d’un tel danger sur Azeroth, le roi Terenas convoqua les dirigeants des nations humaines, afin de lancer une contre-attaque sur la Horde. Pour la première fois depuis trois mille ans, sept royaumes s’unirent sous le nom d’Alliance de Lordaeron.
Gul’dan, qui venait d’émerger de sa torpeur magique conséquente à la mort de Medivh, négocia avec le nouveau chef de guerre de la Horde et désavoua le Conseil des ombres pour sauver sa peau. Malgré sa méfiance, Marteau-du-Destin épargna le démoniste et lui permit de fonder son propre clan afin de renforcer les rangs de la Horde. Ayant enrôlé les redoutables Trolls amani et récemment découvert l’Âme démoniaque, un antique artéfact capable de contrôler les dragons, les Orcs se préparèrent à affronter les nations humaines restantes.
Tandis que la Horde se regroupait pour faire face à ses adversaires, Lothar ralliait les races disparates de Lordaeron, s’assurant le soutien des Nains de Forgefer et faisant valoir sa qualité de descendant de la lignée d’Arathi auprès des Hauts-elfes de Quel’Thalas. Lié par un serment de sang prêté il y a bien longtemps aux ancêtres de Lothar, le roi Anasterian Haut-Soleil envoya un contingent réduit à Lordaeron, dans les rangs duquel se trouvait le capitaine forestier Alleria Coursevent.
Orgrim Marteau-du-Destin conduisit sa Horde au nord, poursuivant les rescapés de Hurlevent jusqu’à Lordaeron et réduisant tout en cendres sur sa route. Si la victoire semblait assurée aux portes du royaume, Lordaeron devait survivre à la Deuxième guerre, grâce à la dissension qui rongeait les rangs de la Horde. Marteau-du-Destin et son armée, sur le point de frapper le cœur de l’Alliance, reçurent de sombres nouvelles : Gul’dan avait trahi les siens, abandonnant le front avec la moitié des bataillons pour se mettre en quête de la légendaire tombe de Sargeras, et enfin accéder à la divinité.
Par la trahison de Gul’dan, l’Alliance tenait une chance d’inverser le cours de la guerre. Les troupes d’Anduin Lothar se rallièrent et boutèrent la Horde hors de Lordaeron, poursuivant les Orcs jusqu’à la forteresse volcanique du pic Rochenoire. Refusant la défaite, Marteau-du-Destin porta un ultime coup aux Humains et mit fin à la vie de Lothar lors d’une charge suicidaire.
Après la mort de Lothar, son lieutenant Turalyon prit la relève et exhorta ses frères et sœurs à tenir bon et à honorer la mémoire de leur commandant. Galvanisées par son cri de guerre, les forces humaines fendirent les rangs de la Horde, dispersant ses soldats et faisant prisonniers tous les Orcs qu’elles purent saisir. Les captifs furent parqués dans des camps d’internement, où ils dépérirent peu à peu.
Ainsi s’éteignirent les flammes de la Deuxième guerre, et la paix fit son retour dans une contrée si longuement déchirée par le conflit. Dans les années suivant la défaite de la Horde, l’Alliance se disloqua, privée des liens ténus qui l’avaient unie face à un péril commun. Le royaume de Lordaeron fut alors abandonné à un destin incertain.
L’avènement du chaos
Au début de Warcraft III: Reign of Chaos, près de 13 ans se sont écoulés depuis la défaite de la Horde, et le mal semble s’éveiller à nouveau. La rumeur d’une peste se répand dans le royaume de Lordaeron, suscitant la panique chez le peuple et poussant Arthas, fils du roi Terenas, à enquêter sur son origine : une quête qui le conduira sur une bien sombre voie et scellera à jamais son destin. Pendant ce temps, un jeune chaman rallie les Orcs qui ont passé la dernière décennie à travailler dans des camps d’internement bondés, les appelant à briser leurs chaînes et à prendre à nouveau les armes. Au cœur de l’Alliance, un vil culte prend racine, pervertissant l’âme même de ses membres et augurant d’un fléau insidieux qui pavera la voie vers une nouvelle invasion d’Azeroth. Les Elfes de la nuit, quant à eux, éveillent leurs frères plongés dans le sommeil et envisagent de libérer le plus dangereux de tous leurs prisonniers, dans une tentative désespérée de protéger leurs terres ancestrales d’un funeste sort.
La calamité s’abat à nouveau sur le monde de Warcraft, et ses habitants, originaires de ce monde ou d’un autre, se battront pour leur avenir. Ferez-vous front à leurs côtés ? Assemblez vos armées et vivez ce chapitre culte de l’histoire de Warcraft en achetant Warcraft III: Reforged dès aujourd’hui.